Paper is (NOT) dead
La presse dans le milieu du tatouage

Paper is (NOT) dead
La presse dans le milieu du tatouage

A l’heure où les réseaux sociaux et le tout numérique envahissent notre quotidien, quelle est la place des éditeurs et des professionnels de la presse papier au milieu de ces nouvelles pratiques ?

“La presse papier disparaît petit à petit avec la génération qui l’a vue naître."

On le sait, le milieu du tatouage est un milieu conservateur qui est passé de l’ombre à la lumière, de l’underground à la mode ou du voyou au hipster très brutalement. Dorénavant dictée par les mouvances d’un public toujours plus jeune et assoiffé d’informations parfois trop éphémères, l’industrie du tatouage s’adapte…

Pourtant ce temps n’est pas si loin où les passionnés et professionnels attendaient avec impatience la sortie de leurs magazines préférés. “Body Art International”, “Savage” ou le très sobrement intitulé “TATTOO”… Parfois oubliés des buralistes, introuvables dans certaines petites villes ou avec des fréquences de distribution chaotiques, ces magazines constituaient un Graal pour les adeptes du tatouage à l’époque.

Ils ouvrirent la voie à une nouvelle presse pleine d’ambitions où “Tatouage magazine”, “Tattoo Life”, “Inked mag” ou encore “Total Tattoo” représentent alors une génération tournée vers la démocratisation de l’art du tatouage.

L’arrivée des réseaux sociaux et les nouveaux modes de communication ont vu émerger de nouveaux médias liés au tatouage mais aucun d’eux n’a pu encore se démarquer ou se développer sur les différentes plateformes existantes. Maîtrisant les contenus qu’il souhaite découvrir, le consommateur crée dorénavant son propre magazine via son fil d’actualité et ses préférences. Obsolète, la presse papier disparaît petit à petit avec la génération qui l’a vue naître.

“Le magazine, un objet de collection”

Les éditeurs ont dû réinventer le magazine afin de pouvoir perdurer et continuer à exister. Véritable objet de collection tel un livre qu’on prend le temps de redécouvrir à chaque ouverture, les progrès de l’imprimerie et de la photographie permettent à la presse papier de proposer des ouvrages de qualité.

Les rédacteurs en chef, autres acteurs essentiels de l’industrie tattoo comme Jérôme Pierrat et Mikaël de Poissy de “Tatouage Magazine”, Miki Vialetto de “Tattoo Life” ou encore Perry Rule de “Total Tattoo” pour ne citer qu’eux ont, grâce à leur persévérance et leur audace permit la survie de ces organes de presse essentiels au caractère exclusif qui chaque mois retranscrivent l’authenticité et l’intemporalité du milieu Tattoo.

L’International Lille Tattoo Convention a toujours défendu la presse spécialisée s’associant chaque année à différents titres nationaux et internationaux.

Mikaël de Poissy et Jérôme Pierrat
Perry Rule
Miki Vialetto
vue_d'en_haut_lille_tattoo_convention

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